Trouver LA bonne idée d’innovation pour conquérir le marché

Trouver LA bonne idée d'innovation pour conquérir le marché

Auteurs :  Grégoire Buisson et Charlotte Roux

Chargé de communication & Chargée de Projet Marketing – Ixiade

Création et lancement d’un projet d’innovation 

Temps de lecture : 4 minutes

Innover est devenu aujourd’hui une démarche incontournable pour assurer la compétitivité et la pérennité d’une entreprise. L’innovation est le point clé du développement et du renouvellement d’une structure. Néanmoins, trois innovations sur quatre ne passent pas le cap de la première année de commercialisation. Sont-elles toutes de mauvaises innovations ? Sont-elles toutes sur le mauvais marché ? L’enjeu est alors de trouver, le plus tôt possible, LA bonne idée d’innovation pour conquérir le marché. Focus sur les méthodes et outils à mobiliser pour y parvenir. 

L’importance du facteur humain dans le processus d’innovation

L’échec en innovation provient généralement d’une trop grande méconnaissance des futurs utilisateurs et de leurs usages. En effet, selon le « petit traité pour déjouer les 10 grands pièges de l’innovation », si, lors de la conception, un produit ou un service est en décalage complet avec les usages réellement recherchés, et si l’estimation du rapport coûts/bénéfices par l’utilisateur est trop faible, l’innovation ne rencontrera pas son marché. 

C’est notamment autour de ce constat que l’approche « user centric » (centrée utilisateur) s’est développée, plaçant le facteur humain au centre de la démarche d’innovation, et ce, à chaque étape d’un projet innovant :  

  1. En amont, en approfondissant la connaissance de l’utilisateur, de ses besoins, de ses problématiques et de ses aspirations. 
  2. En cours de projet, en impliquant l’utilisateur dans la conception et l’évaluation des différentes itérations de l’innovation.  
  3. En aval, en vérifiant auprès des futurs utilisateurs s’ils accepteront l’innovation et désireront l’utiliser une fois sur le marché. 

C’est donc avec un regard centré utilisateur qu’il est possible d’identifier les problématiques de demain et les idées les plus porteuses. 

La détection d’opportunités et la génération de bonnes idées d’innovation

Pour trouver l’inspiration et détecter des opportunités d’innovation, plusieurs méthodes co-existent :

  • la recherche d’applications (par exemple lorsqu’une technologie est développée mais que l’on s’interroge sur ce qu’elle va servir) 
  • l’identification des attentes clients (en menant par exemple des entretiens d’exploration auprès des clients actuels ou visés) 
  • l’ethnographie des usages (pour définir des axes majeurs de changement pour la cible visée) 
  • la prospective des usages (pour élaborer des scénarii d’anticipation du futur)  
  • le benchmarking (pour regarder et comparer ce qui existe déjà sur le marché)

En passant par des phases de divergence (ouvrir le champ des possibles en collectant toutes les informations disponibles) puis de convergence (se rassembler autour d’une étincelle d’idée en structurant les informations collectées), cette phase d’exploration permet de trouver des pistes concrètes d’innovation. 

Une fois l’opportunité d’innovation détectée et donc l’intention d’innovation déterminée, il est nécessaire de mobiliser son imaginaire pour lui donner vie. Cela peut passer par des ateliers créatifs de co-conception, par de l’élaboration de concept communiquant ou de scénario d’usage, mais aussi par un travail sur les facteurs d’attractivité et de positionnement du nouveau concept. 

La confirmation des chances de succès de LA bonne idée

Trouver la bonne idée et la concrétiser ne suffit malheureusement pas à assurer ses chances de succès. Pourquoi ? Parce que l’innovation suit toujours des processus itératifs (une première version de concept est rarement la dernière) et parce qu’il est nécessaire de la confronter au marché pour confirmer son potentiel. Pour cela, les études d’usage sont particulièrement adaptées puisqu’elles permettent de sonder les futurs utilisateurs d’une innovation et de savoir si celle-ci fait sens pour eux. Surtout, elles permettent, grâce à lévaluation de l’acceptabilité et de la désirabilité, de déterminer si les utilisateurs se projettent à l’usage, c’est-à-dire s’ils imaginent utiliser l’innovation, si celle-ci résout des problèmes qu’ils rencontrent, si elle est en adéquation avec leurs valeurs, leur environnement socio-économique... Passer par ce type d’étude permet donc de déterminer les chances de succès de l’innovation auprès de la cible sondée mais aussi d’identifier les leviers d’action et d’amélioration. Grâce à ces recommandations stratégiques et opérationnelles issues de l’analyse des retours des utilisateurs, il est alors possible de prioriser les axes de développement et de sécuriser les investissements futurs en ayant la garantie de mettre sur le marché un nouveau produit ou service qui aura toutes ses chances de réussir.  

Pour conclure, trouver LA bonne idée d’innovation pour conquérir le marché passe par l’implication des utilisateurs tout au long du processus d’innovation, que ce soit lors de la phase d’exploration pour détecter des opportunités d’innovation, lors de la phase d’imagination pour conceptualiser et donner vie à l’innovation ou lors de la phase d’expérimentation pour tester le potentiel de l’innovation auprès de ses futurs utilisateurs. Suivre ces différentes phases et appliquer les bonnes méthodes sont donc LA clé pour conquérir le marché !  

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Les aides financières indirectes en innovation : zoom sur le CIR et le CII

Les aides financières indirectes en innovation : zoom sur le CIR et le CII

Auteur : Syrine Cassagne

Chargée de webmarketing – Ixiade 

Aides et subventions en innovation

Temps de lecture : 8 min

L’innovation est un levier majeur de croissance, mais représente aussi des risques et des investissements importants. En France, les pouvoirs publics placent de plus en plus l’innovation au cœur de leur stratégie afin d’assurer la compétitivité du pays. Depuis les quinze dernières années, le soutien financier à l’innovation a doublé (M. Harfi, R. Lallement et al. source : France stratégie) et la France maintient sa place dans le top 10 des pays les plus actifs en matière de recherche en se plaçant au 6ème rang en termes de nombre de brevets déposés (source – Les Echos Start). Plus récemment, l’innovation a été revalorisée dans le fameux Plan France 2030 dans lequel elle est présentée comme l’unique réponse aux défis majeurs actuels.

Vous l’aurez compris, il fait bon d’innover en France et, pour soutenir les porteurs de projets, les chercheurs et les entrepreneurs engagés dans cette mouvance, un grand nombre d’aides publiques existent. Si vous faites partie de ces innovateurs, nous vous invitons à vous renseigner auprès de la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance) dont le rôle est notamment de vous accompagner dans le financement de l’innovation. La fiscalité est également favorable à l’innovation dans notre pays. Aujourd’hui, nous vous proposons un zoom sur les aides indirectes que sont le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) et le Crédit d’Impôt Innovation (CII) : deux dispositifs majeurs qui méritent bien un article dédié.

Qu’est-ce que le dispositif de financement "Crédit d’Impôt Recherche" ?

Il fêtera ses 40 ans d’existence dans le paysage économique français l’année prochaine, et pourtant, le Crédit d’Impôt Recherche, est encore relativement peu maîtrisé. Comme tout dispositif public, il requiert des démarches administratives et fiscales parfois complexes, qui peuvent en décourager plus d’un. Pourtant cela vaut généralement le coup de se pencher sur ce dispositif.

Le Crédit d’Impôt Recherche : c'est quoi ?

Tout d’abord, comme tout crédit d’impôt, le CIR est une aide indirecte. Il permet de valoriser les travaux de Recherche et Développement des entreprises en prenant en charge 30% des dépenses engagées. Les travaux de R&D soumis au CIR doivent être menés dans une démarche expérimentale interactive et structurée et doivent apporter de nouvelles réponses, solutions et connaissances, dépassant le cadre de l’état de l’art, afin de lever des incertitudes et des verrous scientifiques et/ou techniques.

Le CIR : comment savoir si vous êtes éligible ?

Le dispositif du CIR s’adresse à toute organisation française assujettie à l’Impôt sur les Sociétés (IS), quels que soient leur taille et leur statut juridique, et effectuant des opérations de recherche éligibles.

Il existe trois typologies d’activités de R&D pouvant être soutenues par le CIR :

  • La Recherche fondamentale, qui consiste à mener des travaux expérimentaux et théoriques en vue d’acquérir des connaissances sur des fondements, des phénomènes ou des faits observables, sans envisager d’application ou d’usage à court-terme (exemple : les travaux fondamentaux sur la résonance magnétique nucléaire ont permis de développer plus tardivement le système d’IRM que nous connaissons tous – source : Inserm)
  • La Recherche appliquée, qui consiste à mener des travaux originaux en vue également d’acquérir de nouvelles connaissances, mais plus orientées vers des objectifs pratiques concrets et des applications déterminées (exemple : développer de nouvelles solutions digitalisées pour comprendre et appréhender le comportement humain)
  • Et enfin, le Développement expérimental, qui consiste à mener des travaux systématiques fondés sur des connaissances issues de la recherche et de l’expérience du terrain en vue de produire de nouvelles connaissances techniques au service du développement d’innovations (exemple : nouveaux produits, services, nouveaux procédés, amélioration de produits ou de procédés, …).

Pour savoir si le CIR est fait pour vous, il existe deux autres critères d’éligibilité incontournables : le fait de développer un projet qui se distingue de l’existant (comme évoqué plus haut, qui va plus loin que l’état de l’art) et le fait d’impliquer des ingénieurs et/ou des jeunes docteurs dans le développement de ce projet R&D.

Bien entendu, nous reprenons ici les bases de l’éligibilité au Crédit d’Impôt Recherche mais il existe bien d’autres exigences. C’est pour cela que nous vous recommandons de tester gratuitement l’éligibilité de votre projet au CIR en amont de toutes vos démarches administratives.

Qu’est-ce que le dispositif de financement "Crédit d’Impôt Innovation" ?

Le Crédit d’Impôt Innovation : c'est quoi ?

Le Crédit d’Impôt Innovation, plus jeune dispositif fiscal (né en 2013), est le « cousin germain » du CIR, même s’il ne bénéficie pas de la même notoriété. En effet, ce dernier, encore relativement méconnu des entrepreneurs, est pourtant tout aussi intéressant. Il valorise, quant à lui, les PME qui développent un ou des produit(s) innovant(s) présentant des performances supérieures à l’existant ou qui répondent à des besoins marché non comblés, en prenant en charge 20% des dépenses engagées.

Le CII : comment savoir si vous êtes éligible ?

Contrairement au CIR qui est ouvert à tout type d’organisation, le CII s’adresse uniquement aux PME (moins de 250 salariés) et inclut également des exigences au niveau des performances (moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ou un bilan inférieur à 43 millions d’euros). Ces premiers critères d’éligibilité évoqués permettent de tout de suite comprendre si ce dispositif est fait pour vous.

Il existe ensuite différents types d’activités qui peuvent être soutenus par le CII :

  • Le développement de produits innovants et différenciants sur le marché
  • Le développement de services innovants dans la mesure où ils sont accompagnés d’une composante technologique (exemple : une application SAAS)
  • Et enfin, la conception et le développement de prototypes ou l’installation de pilotes pour des produits.

Comme pour le CIR, le CII comprend de nombreux autres critères qui détermineront l’éligibilité ou non de votre projet. Ainsi, cette fois-ci encore, nous vous recommandons de tester l’éligibilité de votre projet au dispositif du CII.

En pratique : comment réaliser vos déclarations CIR ou CII ?

Les étapes clés pour vos demandes de CIR ou CII

Au moment de votre déclaration de Crédits d’Impôt Recherche et/ou Innovation, vous allez devoir informer l’administration en saisissant les postes importants qui composeront ensuite l’assiette à laquelle vous pourrez prétendre :

  • Premier point à renseigner, c’est la phase dans laquelle le projet se situe, pour cela, vous pouvez notamment vous référer à l’échelle TRL qui détermine les paliers d’un projet
  • Ensuite, vous allez devoir renseigner des informations concernant les membres de l’équipe projet, les coordonnées, les parcours universitaires, les diplômes et bien entendu les informations salariales
  • Et enfin, vous allez devoir édifier un suivi des dépenses relatives à votre projet RDI (sur les postes de dépenses éligibles : salaires, sous-traitance, propriété intellectuelle, matériel et dotations aux amortissements).

Une fois que vous aurez réaliser ces différentes saisies, elles seront formalisées dans le formulaire CERFA associé (n°2069A).

Dans le cas d’un contrôle, vous devrez fournir à l’administration un dossier technique justificatif. Même si les contrôles ne sont pas systématiques, voire relativement rares, il est toutefois recommandé d’anticiper et de se faire accompagner sur la rédaction de ce dossier. Comme le dit l’adage : « Mieux vaut prévenir, que guérir ».

Zoom sur la plateforme Project Netboard dédiée à la valorisation de votre CIR ou CII

Et s’il existait une plateforme pour réaliser tout cela en toute simplicité grâce à un parcours guidé et rapide ? Vous en rêviez, elle existe ! Et elle s’appelle Project Netboard (Pnb). Ce service digitalisé vous aide à valoriser vos crédits d’impôt et vous permet de faire l’ensemble des calculs nécessaires instantanément, en fonction de vos saisies.

En quelques clics, vous pouvez ainsi réaliser vos saisies et exporter les documents conformes à ce qui est demandé par l’administration fiscale. De plus, avec Project Netboard, vous bénéficiez d’un suivi personnalisé de vos projets R&D en toute sécurité (RGPD et respect de la confidentialité des projets), alors vous n’avez plus qu’à vous lancer !

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CIR / CII

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Produit – Utilisateur : comment trouver le match parfait et définir le bon positionnement ?

Produit - Utilisateur : comment trouver le match parfait et définir le bon positionnement ?

Auteur : Estelle Gollety

Chargée d’études d’usage – Ixiade 

Création et lancement d’un projet d’innovation

Temps de lecture : 5 min

Innover est une démarche incontournable dans un objectif de compétitivité et de croissance. Pour autant, c’est une démarche qui peut s’avérer risquée : 75% des innovations ne passent pas le cap de la première année de commercialisation. L’une des principales raisons ? Une mauvaise définition du positionnement du produit ou service innovant. Alors comment définir le bon positionnement et trouver le match parfait Produit – Utilisateur ? Éléments de réponse dans cet article.

L'importance d'un bon positionnement pour votre innovation

Deux des principales causes d’échec d’une innovation selon notre « Petit traité pour déjouer les 10 grands pièges de l’innovation » sont liées à une mauvaise définition du produit et à un niveau de connaissance insuffisant de l’utilisateur et de ses usages. Une bonne définition du positionnement de l’innovation permet de se prémunir contre ces risques et de rendre l’offre attractive, crédible et différenciatrice.

En effet, le positionnement en innovation doit être formulé autour des « pains » (c’est-à-dire des préoccupations, des problématiques), et des « gains » (c’est-à-dire des bénéfices, de la valeur ajoutée) des utilisateurs et y apporter des réponses au travers de « pain relievers » et de « gain creator ». Cette première étape est un premier pas pour maximiser les chances de succès de son projet d’innovation.

Établir un bon positionnement : en pratique, comment faire ?

1. La définition des enjeux et des incertitudes

En plus des enjeux du projet (pour l’entreprise et pour le marché), il est essentiel, dès le début de la démarche d’innovation, de contextualiser l’innovation et de définir l’univers de référence dans lequel s’inscrit le produit ou service innovant. Par exemple, va-t-on situer une nouvelle offre d’appareillages connectés dans l’univers de la distribution électrique ou dans l’univers de l’habitat connecté ? Selon l’univers de référence choisi, les cibles, le concept, et les bénéfices seront perçus différemment. L’élaboration de l’offre dépendra donc du choix de cet univers de référence.

En parallèle, les incertitudes du projet d’innovation doivent également être identifiées (liées au projet ou au marché à adresser). Celles-ci permettent de formaliser les questions qu’une équipe projet se pose et de vérifier qu’elles seront bien adressées par les différentes étapes du projet mais aussi de la formalisation du positionnement.

2. La description fine des personae (des profils utilisateurs)

Une fois le contexte défini, l’objectif est de définir les profils des personae : ces utilisateurs fictifs, représentatifs d’un groupe cible, dotés de caractéristiques socio-démographiques précises et présentant des motivations et freins qui leur sont propres.

Différentes méthodes peuvent aider à cette caractérisation. L’une d’entre elles est « l’Empathy Mapping ». Cette méthode vise à décrire de manière précise les personae, leur identité, leur personnalité, leurs aspirations, leurs attentes ainsi que leurs freins, en répondant à différentes questions telles que : Quel est le rôle du persona ? Dans quel environnement est-il ? Quelles sont ses peurs, frustrations et angoisses ? Quels sont ses désirs, ses espoirs et ses rêves ? etc. L’objectif est de sortir de cette phase avec des fiches personae, des « cartes d’identité » des utilisateurs cibles du produit ou service innovant.

Carte empathique_UX

3. L’élaboration du concept d’offre par persona

Après avoir défini les personae, il convient de formuler un concept d’offre communicant et la proposition de valeur associée pour chaque persona préalablement défini. Pour cela, il est essentiel, dans un premier temps, de décrire le concept puis de déterminer en quoi celui-ci répond aux aspirations, attentes de la cible, et en quoi il résout ses problèmes. C’est la formalisation de la proposition de valeur qui permet d’anticiper le bon match entre ce que permet l’offre et ce que l’utilisateur en attend.

4. La définition des composants du positionnement

Une fois le concept d’offre défini pour chacune des cibles, l’objectif est ensuite de déterminer les facteurs d’attractivité de l’offre qui se déclinent autour de valeurs fonctionnelles (performance, économie/prix, …) et de communication (significations, esthétisme/hédonisme, …). Ceux-ci contribuent à l’élaboration du triangle d’or du positionnement qui s’articule autour de :

  • L’attractivité de la solution, c’est-à-dire la réponse aux attentes des utilisateurs cibles
  • La crédibilité de la solution, c’est-à-dire la cohérence avec les atouts du produit/service (les éléments qui viennent crédibiliser et légitimer la proposition de valeur)
  • La différence de la solution, c’est-à-dire les éléments de distinction des solutions concurrentes.

5. La formulation du positionnement

Enfin, la dernière étape est celle de la formulation du positionnement au travers de l’UVP (« Unique Value Proposition« ), sur la base des éléments du concept élaboré, de la cible visée et des facteurs d’attractivité identifiés. Le positionnement est ainsi l’expression du concept et des bénéfices qui y sont associés, dans un cadre de référence donné. Il y a donc autant de formulations de positionnement que de cibles visées et de secteurs adressés. Généralement, il est exprimé sous la forme d’une phrase reprenant la réponse apportée par le concept aux aspirations, problématiques et attentes des utilisateurs.

Comme évoqué en introduction, un grand nombre d’innovations n’a pas le succès escompté et n’atteint pas ses objectifs commerciaux une fois sur le marché du fait que les cibles et les futurs utilisateurs ne perçoivent pas les bénéfices qu’ils peuvent en retirer. Une bonne définition du positionnement, articulée autour d’une vision centrée utilisateur, est l’une des clés pour augmenter les chances d’adoption d’un concept innovant. En pratique, l’offre « Créa Value by Reach your Market » vous accompagne et vous aide à qualifier les profils de vos cibles, à déterminer les facteurs d’attractivité de votre solution et à développer des axes de communications porteurs, en définissant les enjeux du projet et les propositions de valeur et positionnements associés. Une fois, cette étape incontournable réalisée, vous disposerez alors de toutes les armes nécessaires pour communiquer efficacement sur votre projet d’innovation que ce soit pour convaincre des décideurs, des partenaires, pour aller à la rencontre de vos clients ou prospects ou encore pour évaluer le véritable potentiel de votre innovation auprès de vos utilisateurs cibles.

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Adoptez une approche centrée utilisateur dès les premières étapes de votre projet d’innovation et mettez toutes les chances de votre côté pour réussir 

Une étude RyM pour évaluer l’intérêt et le consentement à payer d’un capteur prévenant les risques d’incendie d’origine électrique

Une étude RyM pour évaluer l’intérêt et le consentement à payer d’un capteur prévenant les risques d’incendie d’origine électrique.

« C’est une bonne chose que les répondants aient la possibilité d’interagir et de rebondir sur les réponses des autres. Grâce à sa méthode, l’étude RyM a été un excellent compromis entre coût, délai, étude qualitative et étude quantitative. »

Robin SCHWAAR, Program Marketing Leader, Schneider Electric 

L’accompagnement RyM en 3 mots : Accessible • Rapide • Qualitatif

Origines du projet : Le projet est né en partenariat avec un fournisseur, dans une autre division de Schneider Electric. Il consistait à développer un module, un capteur, qui permettrait de recueillir de l’information et de prévenir des risques d’incendie d’origine électrique. Au début du projet, les armoires de haute puissance étaient les installations ciblées par ce capteur (donc principalement le secteur industriel). Notre objectif, outre le bénéfice produit, était aussi de faciliter l’installation et de réduire l’encombrement et les coûts d’installation. Après son lancement, il a eu un bon accueil par les différentes filiales et clients, malgré un lancement des ventes plutôt long.

En parallèle, notre projet, avec le même fournisseur, s’est développé. En se basant sur les mêmes objectifs, l’idée était cette fois-ci de développer un capteur adapté à des armoires de plus faible puissance, qui s’adapterait mieux aux spécificités marketing et techniques des tableaux terminaux, ce qui nous rendrait plus compétitif sur les installations du petit tertiaire notamment.

Problématique :  À ce stade, nous avions effectué une étude préalable auprès d’un autre prestataire pour tester le concept auprès de clients potentiels, mais les résultats n’étaient pas suffisants. Ils ne nous permettaient pas de prendre une décision concrète pour la suite du projet. Le problème était le manque de retours clients, l’étude était incomplète et la présentation du concept était partielle. La compréhension par le répondant, à la fois des enjeux et du concept, n’était pas bonne, ce qui a biaisé les résultats. Comme il n’y avait pas du tout eu de collecte d’information qualitative, nous ne pouvions pas connaître les explications derrière les graphiques et résultats qui nous étaient présentés. Ce que nous recherchions, c’était donc des explications. Nous souhaitions avoir des réponses à nos interrogations. Nous voulions pouvoir prendre des décisions et connaître la propension à payer des clients finaux, professionnels électriciens travaillant dans le petit tertiaire et gérants du petit tertiaire. C’est pour cela que nous avons fait appel à Reach your Market et à ses équipes que nous connaissons bien.

Bénéfices retirés : Dans le cadre de cette étude, il est ressorti des résultats de bonne qualité et d’une richesse surprenante ! La présentation de verbatim, en complément des analyses, permet aujourd’hui de mieux comprendre l’intérêt pour le produit. Cela nous a permis d’avoir des informations claires et déterminantes pour la suite de notre projet. Les informations qui se dégagent de l’étude sont en quantité et de qualité. Les répondants ont pu, grâce à une vidéo de présentation, comprendre clairement notre concept et s’exprimer sans biais dessus.

Le plus de cet accompagnement, c’est l’analyse de l’acceptabilité de l’innovation. Cette information est un véritable bonus, qui permet de comprendre pourquoi le projet est intéressant et quels sont les problèmes qui y sont liés. La richesse de cette étude, c’est la méthode. Une étude auprès de 30 utilisateurs potentiels, c’est un bon compromis et cela fait ressortir des résultats fiables. Avec un volume de répondants à mi-chemin entre une étude qualitative et quantitative, une méthode d’analyse et une retranscription des résultats clairs et précis, notre équipe projet est amplement satisfaite.

Pour finir, j’ai vraiment apprécié l’intervention de la plateforme communautaire Yoomaneo. Avec une sélection précise et méthodologique des utilisateurs cibles, nous pouvons directement extraire des éléments du discours des participants pour les utiliser lors de présentations aux managers. C’est aussi une bonne chose que les répondants aient la possibilité d’interagir et de rebondir sur les réponses des autres. Grâce à sa méthode, l’étude RyM a été un excellent compromis entre coûts, délai, étude qualitative et étude quantitative.

Vous aussi, maximisez les chances de succès de votre innovation en évaluant son potentiel de marché !

Quels sont les financements possibles dédiés au développement et à la création d’un projet innovant ?

Quels sont les financements possibles dédiés au développement et à la création d’un projet innovant ?

Auteur : Juliette Tilmont

Business Developer

Aides et subventions en innovation

Temps de lecture : 5 min

Que l’on soit porteur de projet, start-up, TPE, PME, ETI ou même GE, développer une innovation représente des dépenses et des investissements importants. En France, et plus largement en Europe, quel que soit le type d’innovation concerné (sociale, numérique, technologique, …), il existe plusieurs aides publiques pour soutenir les entreprises innovantes.

Les principaux acteurs du financement de l’innovation

La Banque Publique d’Investissement (Bpifrance) est indéniablement un acteur incontournable dans l’univers des aides à l’innovation. Grâce à des partenaires bancaires, investisseurs, régions ou institutions, Bpifrance démultiplie les financements et intervient en garantie et en fonds propres depuis l’amorçage, en passant par le soutien de la R&D jusqu’au renforcement du capital des entreprises innovantes. Bpifrance, c’est plus de 50 implantations régionales et donc nécessairement un interlocuteur local proche de chez vous pour soutenir le développement de votre projet innovant. Par ailleurs, les collectivités territoriales, notamment les régions et les métropoles, se mobilisent pour la croissance de l’innovation en France. En effet, la dynamique de l’innovation est un facteur clé du développement et du renouveau économique. Ainsi, de nombreux dispositifs de financements sont portés par ces acteurs publiques. L’Europe se mobilise également pour la recherche et l’innovation en proposant différentes opportunités de financements. Par exemple, vous découvrirez le programme fort « Horizon Europe », qui a succédé au programme Horizon 2020 et qui se compose de nombreux appels à projets pour rendre l’Europe plus innovante et accompagner ces projets financièrement.

Les principaux dispositifs de financement de l'innovation

À un stade de développement amont du projet innovant, une aide délivrée par Bpifrance permet d’accompagner la maturation de l’innovation et ainsi valider sa dimension technico-économique : il s’agit de la Bourse French Tech. Cette subvention, pouvant aller jusqu’à 90 000€, finance notamment des tests utilisateurs, du design UX, des études marketing ou des études de faisabilité technique.

Un certain nombre de concours et appels à projets (AAP) régionaux ou européens s’adressent aussi aux entreprises innovantes avec l’attribution d’une subvention pour les soutenir dans leur développement. Pour chaque secteur d’activité, il existe un ou plusieurs appels à projets, publiés plusieurs fois par an. Ces AAP sont nombreux : nous rencontrons par exemple l’AAP « Première Usine » qui vise à accélérer l’émergence de premières réussites d’industrialisation, l’AAP « Industrialisation et Capacités Santé 2030 » dans les secteurs de la biothérapie et bio production de thérapies innovantes, l’AAP « Recyclage des plastiques » qui vise à favoriser le développement des technologies industrielles du recyclage des plastiques et la fabrication de Matières Premières Recyclées (MPR), etc… Pour en savoir plus sur les différentes aides régionales et locales, consultez le site les-aides.fr. Pour les aides européennes, rendez-vous sur le site europe-en-France.gouv.fr.

Outre toutes les aides citées plus haut, nous pouvons bien sûr évoquer un moyen utile d’obtenir des fonds pour soutenir le développement de son projet innovant :  la levée de fonds. On parle de « séries A, B et C » qui offrent des moyens de financement aux jeunes entreprises qui ne peuvent pas uniquement survivre grâce à leurs fonds propres. Les 3 séries correspondent aux différentes phases de développement des projets (en savoir plus sur https://bpifrance-creation.fr/levee-fonds).

Pour finir, en France, la fiscalité est également favorable aux entreprises innovantes avec notamment les fameux dispositifs d’aides indirectes : le Crédit Impôt Recherche et le Crédit Impôt Innovation (CIR et CII). Dans le premier cas, le CIR prend en charge certaines dépenses relatives à des activités ou à un projet de Recherche & Développement (à hauteur de 30%) et dans le second cas, le CII vise à aider les entreprises dans le développement de produits innovants (à hauteur de 20%). Toutefois, ces deux dispositifs répondent à des exigences d’éligibilité importantes. Par exemple, pour bénéficier du CII, il faut être une PME. Ainsi, il est essentiel de disposer de bons outils si vous souhaitez vous lancer dans ces démarches fiscales ou alors de faire appel à des experts. Pour aller plus loin, la plateforme PNB CIR / CII vous permet de réaliser vos saisies et dépenses en toute autonomie et simplicité afin de faciliter le calcul de votre crédit d’impôt ainsi que l’ensemble de vos déclarations, grâce à la génération automatique des documents officiels demandés par l’administration (Cerfa 209A).

Si cet article ne liste pas exhaustivement toutes les aides possibles en innovation, il vous permet de connaître les principaux acteurs auprès desquels vous pourrez bénéficier de conseils avisés. Ces organismes sont implantés partout sur le territoire français. Vous pouvez ainsi vous rapprocher des interlocuteurs locaux qui sauront vous orienter vers les aides et les services les plus adaptés à votre projet et à vos ambitions ! De plus, de nombreux cabinets d’accompagnement à l’innovation peuvent aussi vous aider à identifier les bonnes subventions et les bons appels à projets, et même vous aider dans la rédaction et le montage de dossiers de financements. C’est notamment le cas d’Absiskey, alors n’hésitez pas à contacter leurs experts.

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Lire la vidéo

Au micro

Au programme du webinaire

Charlotte Roux
Chargée de Projets Marketing
Syrine Cassagne
Chargée de Webmarketing

Dans un contexte marqué par l’abondance de datas, la multiplication d’insights marché et de solutions d’études, comment différencier les études marketing classiques et les études UX et comment identifier les modèles les plus intéressants pour tester son produit ou service innovant.

Appréhender les bénéfices des études d’usage en innovation et découvrir les méthodologies clés telles que l’évaluation de l’acceptabilité et de la désirabilité, qui permettent de déterminer les chances de succès de votre projet innovant et d’augmenter ses chances d’adoption.

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William MOULTON, Upstream Marketing Manager, Schneider Electric

L’accompagnement RyM en 1 mot : Collaboratif

Je dirais que le mot collaboration est celui qui me vient naturellement à l’esprit. En effet, grâce à l’accompagnement de Julien et Charlotte, nous avons travaillé ensemble à la fois sur le concept à évaluer, sur sa formalisation, sur la manière de poser certaines questions ainsi que sur nos attentes dans le projet, notamment sur ce que je souhaitais retirer de cette étude utilisateur.

Origines du projet : Nous développons des services et des applications de nouvelle génération à destination des dispositifs d’automatisation industriels, actuels et futurs et nous souhaitions donc évaluer les nouvelles formes d’interactions possibles : « achat in-app, service de maintenance préventive », …, qui permettront aux clients de bénéficier de services connectés avancés.

Problématique : Nous avions émis beaucoup d’hypothèses sur la manière dont un client répondrait concernant de nouvelles propositions d’applications et notamment sur la façon dont la prochaine génération d’appareils pourrait fonctionner. Et donc nous avions besoin de comprendre quelle était l’acceptabilité de nos idées, mais nous n’avions pas encore formulé ce que concept serait. En effet, lorsque nous avons contacté RyM, nous étions dans la phase où nous avions déjà quelques éléments qui pouvaient être utilisés dans le cadre de la génération de ce concept. Ce que nous recherchions vraiment à obtenir dans les expertises de l’équipe RyM, c’est des retours clients concrets sur notre idée générale afin de voir si nous abordions le projet sous le bon angle ou si nous devions pivoter avant de nous engager plus loin dans cette voie.

Je pense que c’est l’un de nos défis principaux et sur lequel je travaille : nous sommes très doués pour poser des questions qui confirment nos idées reçues, donc je cherchais une solution qui me permettrait de challenger le potentiel de nos idées, sans être biaisé par nos a priori, avec un regard objectif, pour voir si notre manière d’envisager ce concept innovant correspondait avec la réalité du marché.

Bénéfices retirés : Les résultats nous ont donc permis de mieux comprendre la faisabilité et l’acceptabilité du concept. J’ai particulièrement apprécié les différents retours sur les perceptions émotionnelles des utilisateurs parce qu’encore une fois, c’est quelque chose qui est difficile à mesurer et à représenter sur une feuille de papier, donc j’ai aimé la façon dont c’était représenté dans l’étude RyM. Cela nous a donné la possibilité de discuter objectivement et d’avoir des échanges, notamment sur les raisons pour lesquelles nous avons obtenu telle ou telle information.

Pour finir, et de ce point de vue, j’ai vraiment apprécié le fait de bénéficier directement des retours d’utilisateurs qui ont permis d’alimenter nos discussions. Cela nous a permis également de nous remettre en question sur certains points, ainsi je pense que, spécifiquement pour une entreprise comme la mienne, cette approche est très puissante : l’opinion d’une tierce-partie sur l’innovation ne l’est pas, mon opinion ne l’est pas non plus, mais celle des potentiels futurs utilisateurs ça l’est !

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RyM – NOS SERVICES EN HISTOIRE [EPISODE 3]

RyM - Nos services en histoire [EPISODE 3]

Cas d'usage d'études RyM "Usage Check" & "Market Validation"

Découvrez l'histoire de Guillaume, responsable de l'équipe innovation au sein d'un grand groupe, qui souhaite convaincre son comité de direction de poursuivre le développement du projet de son équipe.

Depuis plusieurs mois, et suite à une étude auprès de leurs clients, Guillaume et son équipe travaillent sur un projet de digitalisation de leurs offres. Comme ce projet mobilise de nombreux investissements et ressources, ils ont besoin de l'aval du comité de direction pour poursuivre le développement du projet.

C'est le grand jour, Guillaume présente le projet au comité de direction, ses objectifs et la solution imaginée. Bien que l'idée les séduise, il leur manque des éléments factuels sur son potentiel : Guillaume est un peu déçu. La direction lui propose alors de réévaluer le projet dans deux mois avec ces nouveaux éléments.

Guillaume se penche alors sur la recherche de prestataires pouvant l'accompagner dans ce challenge. Il se souvient avoir déjà eu recours aux services Reach your Market (RyM), centrés autour de l'expérience utilisateur, et reprend contact avec Estelle de l'équipe RyM pour discuter de sa problématique.

La semaine suivante, Guillaume est en visio avec Estelle qui comprend rapidement les enjeux du projet et lui conseille de mener une étude qualitative "Usage Check" auprès des futurs utilisateurs de l'innovation. Guillaume reprend espoir et est convaincu qu'il obtiendra les éléments attendus par le comité de direction.

Six semaines plus tard, Guillaume revient confiant présenter les résultats RyM à la direction : son innovation remporte l'adhésion des utilisateurs avec 82% de chances de succès. Cette fois-ci, ils sont convaincus et allouent le budget nécessaire à son développement. Ils lui demandent même d'explorer le potentiel du projet à l'international.

Conquis par son expérience RyM, Guillaume profite d'un déplacement pour rappeler Estelle afin de savoir si elle peut l'accompagner pour confirmer les résultats qualitatifs sur de nouveaux marchés. Au vu de la maturité du projet et des objectifs de ciblage, elle lui propose une étude quantitative "Market Validation" sur plusieurs pays.

Quelques jours plus tard et après un point avec l'équipe de Guillaume pour déterminer le plan de recherche, Estelle programme et lance l'étude. Un questionnaire en ligne traduit en plusieurs langues est alors envoyé à des milliers de contacts représentatifs de la cible visée pour évaluer le projet d'innovation.

Après trois semaines de terrain, le quota de réponses est atteint. Les experts RyM se lancent dans l'analyse de l'ensemble des datas et évaluent l'acceptabilité de l'innovation pour chaque cible ainsi que la performance de chacune de ses fonctions. Grâce à cela, un indicateur de chances de succès "Sco'RyM" est calculé pour chacun des marchés visés.

Suite à l'analyse, Estelle vient restituer les résultats de l'étude à Guillaume et à son équipe. En prenant connaissance des éléments de data visualisation, des "Sco'RyM" et des recommandations opérationnelles, ils comprennent qu'il y a un fort potentiel sur les marchés allemand et brésilien. Ils songent alors à prioriser leur développement sur ces deux pays.

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Sonder les utilisateurs pour booster le développement d’une genouillère innovante

Sonder les utilisateurs pour booster le développement d'une genouillère innovante

« Ce qui nous a plu, c’est le fait qu’il y ait une base scientifique derrière l’étude ainsi que le fait de pouvoir analyser les émotions par rapport au discours de potentiels clients. Nous y avons vu une opportunité vraiment énorme et ce sont des méthodes intéressantes, rarement vues en marketing. »

Cédric KAMDEM, Directeur R&D, EXONEO

L’accompagnement RyM en 3 mots : Précision • Bénéfique • Relationnel

La précision pour le côté données, analyses et résultats de qualité. Bénéfique car cela nous a bien servi pour les suites du projet d’un point de vue design et communication. Et enfin relationnel car du début à la fin nous avons été bien suivis.

Origines du projet : Pour recontextualiser, Exoneo est une jeune entreprise créée en 2017 avec la volonté de développer des dispositifs médicaux et prothétiques pour les pays à moyens et faibles revenus. Exoneo s’est ensuite lancé le défi de révolutionner la réponse aux handicaps notamment pour les personnes amputées : cela s’est concrétisé avec l’arrivée de notre premier produit qui est une prothèse de pied articulée lancée en mars 2020. Étant spécialistes de la biomécanique, nous avons décidé d’aller plus loin en proposant des orthèses, donc plus communément des genouillères et des chevillères. La première partie du corps qui nous a intéressé était le genou. Nous avons fait quelques constats sur les genouillères du marché ainsi que sur leurs mécanismes et nous avons ensuite travaillé sur le développement de notre propre modèle, innovant car impliquant une nouvelle manière de penser le mouvement et une mécanique différente sur le produit qui permet de soulager le genou quelle que soit l’activité : la marche, la course à pied… Nous étions à une étape du développement dans laquelle nous avions un produit fini, mais où il fallait trouver notre marché.

Problématique : Pour notre second produit, la genouillère innovante, le marché était bien plus vaste. Nous avons tous autour de nous, ou peut-être même nous-même, des personnes qui ont mal aux genoux… Pour simplifier, c’est un marché à 14 milliards de potentiels genoux à aider ! Du coup il fallait que l’on se positionne et que l’on trouve un segment porteur. Ce segment-là, comment le trouver ? Nous nous sommes posé la question pendant longtemps car étant donné que l’on est sur un produit « grand public », nous ne pouvions pas nous lancer comme ça en espérant que cela marche, il fallait le préparer. Nous avions besoin d’éléments pour savoir comment adresser le marché. Il faut toujours savoir comment s’adresser aux clients finaux et c’était vraiment une compétence que nous recherchions. Nous avons retrouvé ces compétences dans le service d’étude Reach your Market, alors nous avons décidé de faire l’étude marketing avec RyM, aussi parce que c’est une innovation qui sort vraiment de ce qui existe.

Bénéfices retirés : Avec la solution Reach your Market, ce qui est bien, c’est que les données sont quantifiées et qu’il y a une base scientifique derrière. De plus, sur le fait de pouvoir analyser les émotions par rapport au discours des potentiels clients, nous y avons vu une opportunité vraiment énorme et ce sont des méthodes qui sont rarement vues dans le domaine du marketing. Cela nous a fortement intéressés, car comme nous travaillons dans le secteur du handicap, nous avons une forte emprise sur les émotions des personnes ainsi que sur l’aspect psychologique. Donc pouvoir bénéficier d’éléments de réponse sur les émotions des potentiels acheteurs, c’était très pertinent, cela nous a permis d’axer notre communication et notre marketing. De plus, l’étude a permis de sonder les potentiels clients afin qu’ils puissent voir à ce stade le prototype et qu’ils puissent s’exprimer sur leur intérêt, et sur leur compréhension de l’utilité du produit et de son caractère innovant en termes de facilitation de la vie quotidienne.

Étant donné que nous avions déjà mis un produit sur le marché, nous pensions pouvoir appliquer les mêmes méthodes et les mêmes procédés sauf que ce produit-là est complètement différent du premier. L’étude Reach your Market était une aide nécessaire pour prendre du recul sur ce qu’était notre produit ainsi que sur la manière dont les gens le percevaient. Toute innovation a une phase d’adoption et ça, nous l’avions un peu négligé, donc les résultats de l’étude Reach your Market ont permis de revoir certains des éléments de langage et d’appréhender les freins que nos cibles pouvaient avoir juste en voyant notre produit, sans pour autant l’avoir testé ou utilisé. Et finalement, l’étude RyM nous a aussi donné des clés pour travailler sur plusieurs aspects à la fois sur le produit en lui-même ainsi que sur notre communication. 

Les suites de l’étude RyM  : Aujourd’hui, nous sommes en train de retravailler sur le produit en lui-même, car les résultats de l’étude ont montré qu’il y avait des marges de progression au niveau du design, pour vraiment faire accepter le produit par les utilisateurs. En parallèle, nous sommes en train d’établir une stratégie de communication adaptée et nous menons également une réflexion sur notre ciblage : est-ce que nous allons adresser le marché BtoB, BtoC ou les deux, car ce sont des éléments qui sont ressortis dans les résultats. À l’origine, nous avions la volonté d’adresser plutôt le marché BtoC et l’étude nous a peut-être ouvert un nouveau segment BtoB opportun pour nous.

Les conseils pour les autres porteurs de projet innovant : Le seul conseil que je pourrais donner c’est que, peu importe l’innovation, il faut trouver son marché suffisamment tôt, parce que cela ne sert à rien de développer un produit, d’innover et d’aller trop loin dans le développement pour se rendre compte que le marché n’est pas adapté ou bien qu’il n’est pas prêt. C’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons réalisé une étude.

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5 bonnes raisons d’écouter les feedbacks des utilisateurs dans un projet d’innovation

5 bonnes raisons de faire confiance au feedback des utilisateurs dans un projet d'innovation

Auteur : Estelle Gollety

Chargée d’études utilisateur – Ixiade 

Etudes utilisateur | Temps de lecture : 6 min

Que vous soyez porteur de projet individuel, dans une petite ou grande entreprise, innover reste un risque à prendre. Le parcours de création et de développement d’un produit ou service innovant est jalonné d’incertitudes. Malgré cela, les personnes qui vont entourent vous demanderont toujours des certitudes sur votre projet et sur son potentiel : votre banque, vos collaborateurs, votre direction, vos partenaires et investisseurs… Entre études de marché, business plans et recherches documentaires, tous les moyens sont bons pour rationaliser le risque que vous prenez en innovant, mais c’est du côté des utilisateurs que vous trouverez les bonnes réponses à vos questions ! Découvrez ici les 5 bonnes raisons de faire confiance au feedback des utilisateurs dans votre processus d’innovation.

1. La prise en compte des usages est essentielle pour créer une innovation qui fasse sens

Dans le processus d’innovation et plus spécifiquement dans la création et la conception d’un nouveau produit ou service, l’attention est souvent principalement portée sur l’aspect technologique : sur quelles technologies repose mon innovation ? Quelles seront ses différentes fonctions ? Quels sont les composants à utiliser ? Mais cette focalisation technique et technologique fait parfois oublier l’essentiel : l’innovation est destinée à être utilisée par des utilisateurs. Il est donc essentiel qu’elle fasse sens pour eux. Et c’est la recherche et la construction de ce sens qui permettra aux utilisateurs d’accepter le changement induit par l’innovation, de l’adopter (l’acheter) et de se l’approprier (l’intégrer dans ses pratiques). Pour s’assurer de créer une innovation qui fasse sens, il est essentiel de connaître ses futurs utilisateurs, qui ils sont, quelles sont leurs aspirations, quelles sont leurs attentes, quels sont leurs problèmes… Le tout pour pouvoir mettre en vis-à-vis les réponses apportées par l’objet d’innovation (en quoi il répond aux attentes et résout les problèmes des utilisateurs). En sondant ses futurs utilisateurs, en explorant leurs usages actuels, leurs problématiques et attentes, il est ainsi facile de créer une proposition de valeur qui fasse sens.
Canevas de proposition de valeur

2. La mauvaise appréhension des utilisateurs est le premier facteur d'échec en innovation

En innovation, les échecs sont nombreux : 80% des produits ou services innovants ne dépassent pas la phase de développement. Parmi ceux qui y parviennent et qui arrivent sur le marché, 75% ne passent pas le cap de la première année de commercialisation. Au total, ce sont 90% à 95% des innovations qui se soldent par un échec. Bien que ce pourcentage varie d’un secteur à l’autre (il est par exemple plus élevé pour les nouvelles technologies et la grande consommation), l’échec est encore trop présent et ses causes trop nombreuses. Lorsque l’on s’intéresse aux  pièges de l’innovation, une dizaine de facteurs d’échec peuvent être identifiés. Certains sont inhérents à l’entreprise et à son organisation (problèmes internes, manque de méthodologie, biais psychologiques, …), d’autres sont propres à la connaissance du marché (connaissance insuffisante, mauvaise prise en compte de l’écosystème, mauvais timing, …) mais les plus déterminants sont liés à la mauvaise appréhension des futurs utilisateurs de l’innovation. En effet, parmi les causes d’échec liées aux utilisateurs, on retrouve :
  • Une mauvaise définition du produit / service, du fait du manque d’inclusion des utilisateurs dans le processus, d’analyses de faisabilité incomplètes ou encore du manque de prise en compte des régulations et standards
  • Une connaissance insuffisante de l’utilisateur et des usages, qui peut mener à la conception d’un produit en décalage complet des usages réels ou à une mauvaise estimation du rapport coûts/bénéfices pour les utilisateurs
  • Une erreur de ciblage dans le développement, qui peut être un frein au franchissement du gouffre de Moore, c’est-à-dire la difficulté à sortir d’une minorité de cibles réceptives (innovateurs, early adopters), qui donnent une impression trompeuse de succès et qui ne représentent pas la majorité des consommateurs qui, eux, conditionnent le succès sur le marché.

3. Les utilisateurs déterminent la vitesse de diffusion des innovations sur le marché

Comme expliqué précédemment, les erreurs de ciblage peuvent être fatales en innovation et ce, parce que ce sont justement les utilisateurs qui déterminent la vitesse de diffusion des innovations sur le marché. En effet, une fois commercialisée, le produit ou service innovant va se diffuser auprès des utilisateurs, mais pas de la même manière selon leur profil. Tout le monde n’est pas enclin à tester des nouveautés ni à changer ses habitudes, et ce constat a permis de modéliser différents profils comportementaux face au changement. Lorsqu’une innovation est mise sur le marché, les premiers utilisateurs seront des innovateurs et des early adopters, des personnes adeptes de technologies, visionnaires et qui recherchent avant tout de la performance. Ces profils d’utilisateurs sont faciles à convaincre, puisque ouverts aux nouveautés, mais ne représentent qu’une faible part des individus. Tout le challenge repose donc sur le fait d’atteindre les autres profils et de passer ce fameux gouffre de Moore : les pragmatiques du changement et les pragmatiques de la continuité (qui représentent une grande majorité des individus mais qui ont besoin d’être « convaincus » par l’innovation pour changer leurs habitudes) et, dans une moindre mesure, les objecteurs, plus difficiles à atteindre et moins nombreux. Autrement dit, c’est le profil des utilisateurs que votre innovation cible qui déterminera la vitesse d’accès et de diffusion sur le marché et donc, son succès commercial.
Courbe de diffusion des innovations

4. Les utilisateurs sont les mieux placés pour évaluer les innovations qui leur sont destinées

Qui de mieux que les futurs utilisateurs pour évaluer les innovations qui s’apprêtent à être lancées sur le marché ? En tant que cibles et potentiellement futurs clients d’un nouveau produit ou service, les utilisateurs sont les personnes qui interagiront directement avec l’innovation et qui l’intégreront dans leurs pratiques. Pour s’assurer de cette acceptation et de cette future adoption, les études sont une étape incontournable, mais pas n’importe quel type d’étude. Les études d’usage, en s’appuyant sur la manière dont les utilisateurs se projettent à l’usage, imaginent utiliser l’innovation, permettent effectivement d’anticiper les éventuelles inadéquations entre l’objet d’innovation et le marché. Plus précisément, c’est en évaluant l’acceptabilité et la désirabilité d’une innovation auprès de ses futurs utilisateurs, notamment au travers de méthodes de collecte qualitative et d’expertises dédiées, que l’on s’assure une grande richesse des retours utilisateurs. Ces méthodologies permettent notamment de vérifier si l’innovation est en adéquation avec les savoir-faire, les pratiques, l’identité et l’environnement de l’utilisateur (acceptabilité) et si celle-ci suscite les bonnes émotions (désirabilité). Le modèle d’étude RyM Usage Check, centré utilisateur, permet d’ailleurs, par ces méthodologies, d’évaluer le potentiel de succès des innovations et apporte des recommandations stratégiques et opérationnelles pour maximiser ces chances de succès. Recourir à ce type d’étude permet notamment aux porteurs de projet de prendre du recul sur leur innovation, de ne pas être à la fois juge et partie, de créer un climat de confiance dans lequel les utilisateurs pourront exprimer librement leurs ressentis et perceptions et d’appréhender leur projet sous un nouvel angle.

5. Le rayonnement d'une image forte repose sur l'expérience utilisateur

Le fait de solliciter les utilisateurs pour qu’ils fassent part de leurs opinions sur une innovation donnée montre qu’une réelle importance est accordée à ce qu’ils pensent. Qui plus est, l’inclusion des futurs utilisateurs dès le début du processus d’innovation, par exemple au moment de l’élaboration des nouvelles offres, permet de créer des relations fortes et durables. En leur donnant de la valeur, en leur accordant une voix dans le processus décisionnel, les futurs utilisateurs se sentiront écoutés et pourront développer précocement un sentiment d’attache à la marque, au produit ou à l’entreprise. C’est aussi une manière de gagner de potentiels futurs ambassadeurs qui, grâce au bouche-à-oreille, communiqueront l’image d’une entreprise de confiance, préoccupée par ses utilisateurs et leur expérience.

Si les retours utilisateurs ont bien été pris en compte dans le processus d’innovation, l’expérience qu’ils auront avec le nouveau produit ou service une fois sur le marché sera pleinement satisfaisante et en phase avec leurs attentes et besoins. Et on le sait, une expérience réussie est la clé pour véhiculer une image forte et positive.

Vous l’aurez compris, les raisons d’écouter les feedbacks de vos utilisateurs, et plus généralement d’intégrer vos futurs utilisateurs dans votre processus d’innovation, sont nombreuses. Ces feedbacks utilisateurs apporte une réelle plus-value dans un projet d’innovation et permettent d’innover dans le bon sens, sous réserve que les bonnes méthodologies soient employées ! Alors si vous souhaitez en savoir plus sur ces méthodologies, n’hésitez pas à contacter nos experts RyM.

Découvrez les études utilisateurs Reach your Market pour maximiser vos chances de succès

Pour impliquer les acteurs de votre marché et sonder rapidement leur intérêt et avis sur votre projet d’innovation

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